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Le patrimoine de la commune de Chef-Boutonne

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histoire de Tillou

 

Tillou, tire son nom de « Theil » soit Tilleul en langue poitevine. Le tilleul est très présent dans le village et l'un des plus beaux spécimens, classé arbre remarquable, est situé sur la place de l'église.

Aujourd’hui, la commune historique compte 335 habitants.
L'église Saint-Sulpice se singularise par son clocher-mur, sa nef romane dont seule subsiste la porte sud et son retable remarquable en voie de classement.

Tilleul TillouMairie Tillou

 

Historique de Tillou
La première mention que l’on trouve de Tillou fut faite le 6 janvier 817 : il s’agit du don fait par un prêtre du nom de Bernier (ou Besnier) à un sieur Rainaud d’un immeuble sis ‘In vicario Metulense (Melle) in villa Tillioli ».
Une vicaria était une division administrative, et une villa un vaste domaine et parfois toute une paroisse comme dans le cas présent.
La Villa Tilliolum tire peut-être son nom de ce qu’elle était construite en un lieu planté de tilleuls, arbre qui poussait jadis à l’état sauvage en cette région.

Du XVII siècle au XIX siècle, le bourg possédait une halle. Un marché s’y tenait chaque mardi. Lors des trois foires annuelles s’y vendaient quelques bœufs, des brebis et des pourceaux.

Entre les deux guerres, la commune était très active dans l'exploitation agricole. Les fermes moyennes atteignaient 20 à 25 hectares. De plus, elle possédait trois moulins à eau, couplés chacun avec un moulin à vent, quatre puits communaux, deux écoles (une de garçons et une de filles).
La halle à côté de l’église fut démolie en 1920, pour laisser place au monument aux morts.
La grande guerre a en effet marqué durement la commune : 22 habitants sont déclarés morts pour la France.
Pendant la débâcle de la seconde guerre mondiale, de nombreux ardennais ayant tout perdu, furent accueillis.

 

LE LOGIS ET LES SEIGNEURS

Le logis de Tillou relevait de la baronnie de Gascougnolles. Une partie de la commune était du ressort de la baronnie de Melle. La paroisse dépendait de la prévôté, de l’archiprêtré de Melle et de l’élection de Saint-Maixent.


À la suite de différentes alliances matrimoniales, la seigneurie de Tillou déjà évoquée dans différents textes dès 1437, passa définitivement à la famille de Nossay en la personne de François de Nossay. En 1698 la seigneurie appartenait à Jacques de Nossay, chevalier, seigneur de la Forge, demeurant en son château de Tillou. La branche Tillolaise des De Nossay s’éteignit en novembre 1818 avec le décès de Louis Alexandre de Nossay dernier homme de la famille, réputé bossu et très laid. Il était néanmoins père d’une fille illégitime nommée Marie Forgette car née au domaine de la Forge (Montigné) et dont la mère n’était autre que sa servante Marie Bouquet. Elle fut reconnue par son père, et épousa un vitrier de Chef-Boutonne signant ainsi la fin de l’histoire des De Nossay à Tillou. Signalons enfin que les seigneurs de Tillou étaient protestants au tout début de leur installation à Tillou.


Elle lui rapportait 3 000 livres de rente. Le seigneur de Tillou n’avait pas le droit de nommer des notaires : c’est le seigneur de Gascougnolles, son suzerain qui les établissait sous sa juridiction. Deux procureurs fiscaux : Guillaume Bonnet et Jean-Louis Augustin Minot ont été les époux successifs de Dame Ambroise Dorothée Hérissé, la mère des « Demoiselles de Beaumoreau ».